Liste "Agissons pour Grabels" sur le site internet
Avril 2021
Pourquoi le groupe Agissons pour Grabels a-t-il voté contre le budget 2021 ?Vous le savez, j’ai réalisé une étude financière prospective 2021-2026 du budget de Grabels : une des conclusions de cette étude était que l’épargne nette de la commune (c’est-à dire ce que nous arrivons à dégager de nos recettes courantes pour payer les dépenses courantes et le remboursement de la dette) devait se situer entre 200 et 300 K€ par an.
Sur ce budget 2021, le compte n’y est pas vraiment : hors opération Abalak, qui, pour des raisons comptables, génèrent plus de recettes que de dépenses en 2021, l’épargne nette n’atteint que 153 K€ sur ce budget. Le garde-fou de 200 KE à 300 K€ que j’indiquais dans mon étude a donc déjà été franchi dès 2021..
Deuxième raison de notre opposition sur ce budget : les choix d’investissement retenus par la majorité. La situation financière fragile de la commune ne permet pas de financer beaucoup d’investissements communaux : 830 K€ prévus en 2021 dont 315 K€ encore pour l’école Pierre Soulages. Sur les 515 K€ d’investissements nouveaux, la dépense principale porte sur une étude de 120 K€ concernant la tuilerie de Massane. Nous considérons que des travaux promis depuis longtemps ou attendus par les grabellois étaient plus urgents : par exemple l’aménagement de la place Pablo Neruda à la Valsière (50000 € seulement prévu dans ce budget) ou des travaux indispensables sur le site de l’Avy (0 € prévu dans ce budget) hyperfréquenté et qui se dégrade .
Sans parler évidement des investissements sur les caméras de vidéoprotection ; le budget ne prévoit qu’une étude de faisabilité de 8000 € (alors que le travail d’implantation des caméras a déjà été réalisé par la police municipale et la gendarmerie). A quoi sert cette étude ? Pourquoi dépenser en étude ce qui a déjà été fait ? On a clairement l’impression que la majorité veut faire traîner ce dossier au lieu de prendre rapidement les choses en mains et de passer à la phase d’installation de ces caméras, d’autant plus que les actes de vandalisme se multiplient sur notre commune.
Equilibre financier précaire, choix d’investissements non prioritaires selon nous, tout ceci justifiait notre opposition à ce budget 2021.
Pascal HEYMES au nom de liste Agissons pour Grabels
Mars 2021
Urbanisation, ça continue, encore et encore à la Valsière
C’est une nouvelle étape dans l’urbanisation accélérée de la Valsière : alors que jusqu’à présent, l’urbanisation de ce quartier s’effectuait très majoritairement sur des parcelles vierges de constructions , avec le nouveau permis de construire accordé par le maire le 10 mars dernier, prévoyant 93 logements et 191 places de parking, la densification du quartier se fera sur des parcelles occupées jusqu’à maintenant par des constructions individuelles.
Le groupement Helenis/GGL va démolir 4 maisons et un garage situés entre l’opération Terrasses de la Valsière ( à proximité du bassin de rétention ) et la récente opération de maisons en bande, près du rond point d’accès à la route de Ganges, en face du futur Grand Frais.
Le PLU actuel prévoit une forte densité sur une bande de 20 m à partir de la voie (80% d’emprise au sol possible) mais une faible hauteur (5,60 m donc R + 1) : il y aura sans doute des commerces avec 1 étage au-dessus.
Au delà de la bande de 20 m la densification est moins forte : 30 % mais les hauteurs sont plus élevées (R+2) : pour faire 93 logements (au lieu des 4 maisons et du garage actuels) on peut penser que les droits à construire seront utilisés au maximum . 93 logements ajoutés aux 145 logements de la rue Jérôme Balard, qui débouchent également sur la rue de la Valsière, annoncent également une forte accentuation de la circulation sur cette voie.
L’urbanisation effrénée de la Valsière que nous sommes la seule liste à dénoncer régulièrement, votes à l’appui au conseil municipal, se poursuit donc, annonçant encore davantage l’éclatement de la commune et les problèmes d’équipement et de cohésion sociale que cet éclatement va entrainer.
Cette urbanisation n’est sans doute pas terminée : la prochaine étape sera sans doute portée par le futur PLU, sur la zone derrière cette opération programmée de 93 logements et qui va jusqu’au tennis , classée en AU0b dans l’actuel PLU (c’est-à-dire une zone d’urbanisation future mais provisoirement gelée) ; cette zone fera l’objet d’un « réinvestissement urbain » comme on dit savamment pour ne pas dire densification, avec probablement des opérations similaires aux récents permis accordés par le maire au groupe GGL sur la Valsière.
Espérons que lors de la révision du PLU (qui se fera au niveau intercommunal) la majorité municipale, qui vante tant la participation citoyenne, associera suffisamment tôt et de manière pédagogique les grabellois dans ce processus de révision qui va tant conditionner leur cadre de vie. Nous y serons plus qu’attentifs !
Décembre 2020
Les faits marquants du conseil municipal du 14 décembre 2020
Conseil de la transition énergétique
La majorité a dévoilé la composition de ce conseil : 8 élus, 8 citoyens tirés au sort et 34 associations (dont 21 avec voix délibératives) dont beaucoup sont hors Grabels et porteuses de combats écologiques parfois protestataires (SOS Oulala, Stop Linky-5G, Extinction Rebellion, etc..). Tout en étant favorable à la création de ce conseil, nous nous sommes abstenus en raison du nombre trop élevé de ces associations qui va rendre ce conseil ingérable et peser dans le processus de décision : nous aurions souhaité un conseil plus équilibré (8 élus, 8 citoyens, 8 associations)
Travaux d’extension du réseau d’eau potable d’Abalak
La majorité s’est engagée à réaliser l’extension du réseau d’adduction d’eau potable d’Abalak au Niger (Grabels est maitre d’ouvrage avec Abalak) et à ce titre une délibération du conseil municipal portait sur des demandes de subventions sur ces travaux, sur la base d’une étude préalable réalisée et financée en 2017 par la Régie de l’Eau
Nous nous sommes opposés à cette délibération : non pas parce que nous sommes contre ces travaux , mais nous considérons que la commune, qui n’a plus, depuis plus de 10 ans, de compétences en matière de travaux de réseaux d’eau (qui plus est au Niger, dans une zone interdite d’accès),prend de gros risques (financier et juridique ) en tant que maitre d’ouvrage. Nous avons proposé, en vain, que la Métropole finance ces travaux, comme elle va le décider lors de son prochain conseil, pour des travaux similaires au Maroc, au Liban et en Mauritanie.
Sécurité :-voisins vigilants et vidéo-protection
Enfin, le maire aurait pris conscience des problèmes de sécurité dans Grabels ! A ce titre, il a annoncé le renforcement des effectifs de la police municipale (nouveau policier en janvier), la mise en place d’un réseau de type voisins vigilants en lien avec la gendarmerie, et surtout une étude de faisabilité sur l’installation de la vidéo-protection dans la commune. Nous nous réjouissons de ces actions, qui ont été au cœur de notre programme municipal. Nous serons vigilants sur la réalisation effective de cette vidéo protection (programmée sans doute en 2022). Ce sujet de la vidéo-protection a divisé majorité municipale avec 3 votes contre (dont 2 adjoints) et 4 abstentions (dont 2 adjoints également)
Nouvel emprunt non prévu au budget
En raison du recours de grabellois sur l’opération de 144 logements rue Jérôme Balard à la Valsière, le groupe GGL n’a pas versé la participation attendue par la municipalité depuis 2019 (ce versement dépend de l’obtention définitive du permis). Aussi, le maire a proposé de contracter un emprunt (à court terme) de 400 000 € pour pallier l’absence de ce versement. Opposés à cette opération qui va densifier davantage la Valsière (dans un secteur difficile d’accès), nous avons voté contre cet emprunt.
La commune connait par ailleurs des difficultés de trésorerie, puisqu’en plus de cet emprunt, le maire a décidé (sans délibération du conseil) de négocier une ligne de trésorerie de 300 000 €
Nous vous souhaitons de passer d’excellentes fêtes de Noël, (dans ce contexte si particulier). Continuez à être prudent. Et vivement 2021, pour sortir de cette situation !
Pascal HEYMES, Amel BENHAMED, Nicole ANSIDEI, Thomas GERACI, Florence MARCHETTI, François ROUMANOS